LA PSYCHOLOGIE POSITIVE
Selon Gable et Haidt, la psychologie positive est l’étude des conditions et processus qui contribuent à l’épanouissement ou au fonctionnement optimal des individus, des groupes et des institutions.
La psychologie positive est une école de pensée proche de la psychologie humaniste, orientée vers le développement personnel et le changement social. Sans mettre de côté les connaissances acquises sur la souffrance psychique et les moyens d’y remédier, ce courant s’intéresse à la personne épanouie, à la personne qui s’améliore, à la personne qui, même si elle rencontre des difficultés, s’en sort et peut parfois même en tirer un bonheur plus grand et considère qu’à côté des multiples problèmes et dysfonctionnements individuels et collectifs s’exprime et se développe toute une vie riche de sens et de potentialités.
L’angle d’attaque de la psychologie positive est innovant : plutôt que de s’appesantir sur ce qui ne va pas, on s’intéresse plutôt à ce qui va bien et aux stratégies mises en place par ceux qui maintiennent un niveau de bonheur suffisant pour se sentir bien.
On pourrait qualifier la psychologie positive de « psychologie du bonheur » mais ce serait réduire fortement ses champs d’application. Cette discipline s’intéresse aux forces et aux vertus des personnes. La créativité, la curiosité, le désir d’apprendre, l’ouverture d’esprit, la sagesse, le courage, l’intégrité, la persévérance, la gentillesse, l’intelligence sociale, la compassion, la gratitude, le pardon, l’amour, la modestie, l’humilité, le contrôle, la prudence, la spiritualité, toutes ces forces et vertus et bien d’autres font partie des champs de recherche de la psychologie positive.
Un ouvrage sur le sujet qu’Ilios a coordonné: Psychologie positive: le bonheur dans tous ses états